VERONIQUE
V énus en est jalouse quand tu sors de l’eau
E t les peintres ébahis, en oublient leur pinceau
R ien n’est plus somptueux, sensuel et plus beau
O ! d’y rêver, j’en ai des frissons dans le dos!
N ’es tu donc que mirage, apparition, chimère
I rréelle beauté ambrée par le soleil
Q ui embrase mes sens de sa tendre fraicheur
U n rêve de sirène, dont le chant me réveille
E t me donne l’envie d’aimer à cent à l’heure!